jeudi 23 septembre 2010

TFC sur L’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle de Congo web télévision

EPIGRAPHE

« L’informatique, c’est la nouvelle écriture de notre ère, mais c’est grâce au développement des technologies de l’information et de la communication que le monde est devenu tout petit »

MUZEMBO TSANGU Jude


DEDICACE

L’honneur de cette publication revient en premier lieu à mes parents Cyrin MUZEMBO TSANGU et Béatrice MABANA MUSUNDA qui sont à l’origine de notre formation universitaire et en deuxième lieu à mon petit frère David et à toutes mes sœurs Alida, Lydie, Nicollete, Glodie et Merveille pour l’affection et le soutien moral.


MUZEMBO TSANGU Jude
L’auteur


REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail couronnant la fin du premier cycle de nos études en sciences de l’information et de la communication, à la faculté des lettres de l’université de Kinshasa, notre allégresse est celle d’un coureur de marathon qui vient de parcourir de milliers de mètres et qui, à l’arrivée remporte l’épreuve, oublie toutes les difficultés du parcours.
Ce travail n’aurait pas vu le jour sans l’encadrement scientifique du Professeur Lino PUNGI ANA-U’MBERHA qui a bien voulu nous diriger. Pour sa disponibilité, pour ses précieux conseils et encouragements, nous lui exprimons notre profonde gratitude. Nous remercions également son assistant ALONE MOKE pour la justesse de ses remarques.

A travers eux, nos remerciements s’adressent à toutes les autorités de la faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Kinshasa, professeurs, chefs des travaux, assistants pour la formation reçue et en cours. Nous pensons également au corps administratifs de la faculté des lettres et sciences humaines. Qu’ils trouvent à travers ses pages la marque de notre considération.

Nos remerciements vont également à tous mes grands parents, oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces dont Claver MABANA, Rigobert, Pascaline, Donatien, Victorine, Trinité, Khore, Tata Freddy, Rachydi MAYINA, Héritier BIKWAKA, Papy MBELO, ... pour l’amour qu’ils nous ont témoigné.

A mes collègues, Notamment Joél NZAMPUNGU IMBOLE, Désiré NSANGU LUWAMBI, Wally NKUY, Félicien NANGANA, Fabrice BUROKO, Prebuche MILOKO, Euphrasie KATSHULA, Gisèle MUSUAMBA, Nathalie MUFUTA, ... pour leur esprit d’altruisme.

Pour terminer, nous pensons à nos amis et connaissances dont Lumière POYA, Chanel NZIANGU, Brunelle KANGUNZA, Magloire KAYALA, ETANGA ISONE, Carlos KANKONDE, Solange KISANGANI, Muriel KABUTUKA, Gloria MAMAHASA, Fiston KIBONGO, Fabrice MUSEMVULA, Georges BATEKO, Guelord KATENDI, VAVA LANDU, Hyppolite NGALAMULUME, Yves MABEKI, Yannick BUKA, Prince LUKESO, Fiston KABAMBA, etc.

Que tous ceux dont les noms ne figurent pas ici, ne nous tiennent pas rigueur.
LISTE DES ABREVIATIONS

DVD : Digital Versatile Disc

VCD : Versatile Compact Disc

CD : Compact Disc

TIC: Technologies de l’Information et de la Communication

MMS: Multimedia Message Service

SMS: Short Message Service

OS: Operating System

TCP: Transfer Control Protocol

IP: Internet Protocol.

Www: World Wide Web

PC: Personal computer

TAT: Télévision Analogique Terrestre

TNT: Télévision Numérique Terrestre

TV : Télévision

RDC : République Démocratique du Congo

RTNC : Radio Télévision Nationale Congolaise

OZRT : Office Zaïrois de Radiodiffusion et de Télévision

O. INTRODUCTON GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE

Les technologies de l’information et de la communication ont suscité un engouement précisément du fait qu’elles permettent, plus que tous les autres outils existants, de communiquer rapidement et à des coûts réduits, de partager l’information, de la manipuler, de la faire circuler par des volumes importants de données d’un point à l’autre du monde. Cette capacité extraordinaire à faire circuler les flux d’informations entre les villes et les pays du monde est un des facteurs fondamentaux de la mondialisation, notamment celle de la communication qui introduit les médias audiovisuels dans l’ère du numérique.

Par leurs caractéristiques, les technologies de l’information et de la communication ont bouleversé de fond en comble les pratiques médiatiques et journalistiques. On assiste à l’émergence des médias audiovisuels on-line, qui font appel à un type de journalisme dit multimédia. Cela sous-tend entre autre, des changements dans le mode de la production et de la diffusion de l’information des médias dits traditionnels à savoir la presse écrite, la radio et la télévision.

Considérant ce dernier média dont la télévision, dans la diversité médiatique que compte la République Démocratique du Congo, la tendance à la numérisation de la télévision se fait de plus en plus remarquer, à tel point que se doter des équipements de télévision numériques devient une marque d’excellence, un motif de prestige, un modèle de savoir faire la télévision dans un univers dominé par le système analogique qui est encore en plein essor.

Dans l’optique d’une certaine économie des médias audiovisuels, il importe de saisir l’adéquation entre les investissements que supposent l’acquisition des équipements numériques et les satisfactions supposées en termes de rendement, selon les usages réels faits par les acteurs considérés selon le degré d’intégration de l’outil dans la chaîne de la production audiovisuelle.
Dans la foulée des interrogations que suscite cet état de chose, constitue l’objet de notre étude afin de comprendre l’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle des médias congolais, à l’instar de Congo web télévision qui émet ses programmes sur satellite et sur son site Internet www.congowebtv.cd.

Plus précisément, cette question principale soulève des questions secondaires auxquelles cette étude tentera de répondre à savoir :

• Comment ces technologies de l’information et de la communication contribuent-elles dans la production audiovisuelle de Congo web télévision?
• Quels sont les matériels d’usages techniques de technologies de l’information et de la communication que Congo web télévision utilise pour sa production audiovisuelle ?
0.2. HYPOTHESE

Pour Olofio ben Olomy, une hypothèse est une idée directrice, ou une tentative d’explication des faits formulés au début de la recherche. C’est aussi une série des réponses provisoires ou anticipées que le chercheur formule à sa question.

Dans le même ordre d’idées que Olofio Ben Olomy, nous partirons de l’hypothèse selon laquelle, les technologies de l’information et de la communication sont actuellement considérées comme le socle de la production audiovisuelle des télévisions numériques.

En effet, malgré les difficultés financières auxquelles il est confronté, Congo web essaie d’améliorer sa façon de produire et de diffuser les informations. En ce sens, Congo web télévision a numérisé son processus de production audiovisuelle en combinant dans cette collecte le traitement et la diffusion par des matériels numériques, dont des caméras numériques ; les ordinateurs de grandes capacités de stockages ; la connexion au réseau Internet, des lecteurs DVD, VCD, CD, VHS, etc.
Cette numérisation a permis la flexibilité dans le processus même de la production télévisuelle, notamment dans le traitement des images par diverses opérations, telle que le mixage, la création des effets vidéos, mais aussi le périphérique de stockage des données, la clarté des images, leur visibilité, leur mise en ligne, leur transmission en temps réel (par exemple du site de reportage au studio), etc.
0.3. CADRE THEORIQUE

Les technologies de l’information et de la communication sont certes une innovation. L’étude des facteurs sur l’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication, relève de la théorie d’usages techniques et de l’appropriation des innovations. En effet, cette théorie prend en compte les effets de contexte et montre les multiples manières dont les groupes sociaux s’emparent d’une innovation.

Patrice Flichy, figure de prou de cette théorie pense que, contrairement aux analyses qui privilégient les effets directs de l’innovation sur le changement social, les usages techniques sont perçus comme résultant d’un ensemble des négociations et des compromis entre les apprentissages et le savoir faire des acteurs, les contextes sociaux des usages techniques et les règles imposées par la machine.

S’agissant des cadres d’usages techniques, Patrice Flichy affirme qu’une innovation ne devient stable que si les acteurs techniques ont réussi à créer un alliage entre le cadre de fonctionnement et le cadre d’usage. Tous les usages techniques ultérieurement effectifs ne sont pas contenus dans les innovations. Les usages techniques peuvent même devenir des objets valises ou des objets frontières, symbolisant à eux seuls les grandes mutations et les grandes interrogations d’une société.


0.4. METHODE ET TECHNIQUE DE RECHERCHE

Pinto et Grawitz définissent la méthode scientifique comme étant un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontrent et les vérifie.

Pour bien mener à bon port notre démarche, nous avons eu recours à la méthode descriptive, qui consiste à faire une description des usages effectifs des technologies de l’information et de la communication de Congo web télévision.

Quant aux techniques, nous ferons recours à la technique documentaire, laquelle va nous permettre de collecter dans des documents écrits tels que : les ouvrages, le dictionnaire encyclopédique, le site Internet, les données nécessaires pour notre travail.

0.5. INTERET DU SUJET

Il sied de signaler d’ores et déjà que les technologies de l’information et de la communication constituent à l’heure actuelle une grande préoccupation technologique et soulèvent des multiples problématiques quant à leur appropriation qui sous-tend l’usage.

Ainsi, l’intérêt de notre travail sur les technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle des médias congolais, usage et apport chez Congo web télévision se veut triple c'est-à-dire sur le plan personnel, plan scientifique et sur le plan social.

Sur le plan personnel, ce travail va permettre à satisfaire notre curiosité sur l’option du multimédia que nous pensons faire en deuxième cycle.

Sur le plan scientifique, cette étude va permettre de comprendre et d’enrichir tant soit peu la connaissance sur l’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication dans le monde médiatique congolais en général et en particulier à Congo web télévision qui est on-line.

Sur le plan social, cette démarche va permettre aux propriétaires des chaînes de télévisions analogiques en République Démocratique du Congo d’avoir à travers ce travail des arguments susceptibles de les convaincre pour la numérisation de leurs médias.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Mener une étude totale, globalisante sur l’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle des médias congolais, serait une prétention de notre part. Cela revient à dire que toute étude portant sur pareille question aussi complexe et abondante que soit-elle, ne peut porter que sur une ou plusieurs facette(s) bien précise(s).

Ainsi, dans la multiplicité des médias audiovisuels que compte la République Démocratique du Congo ; Ce travail ne retient que les usages effectifs des technologies de l’information et de la communication de Congo web télévision dans la fourchette du temps allant de l’intégration des TIC dans sa production télévisuelle à nos jours.

0.7. PLAN SOMMAIRE

La complexité du sujet et la délicatesse de la matière ne nous permettent pas de l’épuiser et de le décortiquer dans toute son extension, si non dans un exposé sommaire.
Outre l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail comprendra trois chapitres :

Le premier chapitre consiste à donner une compréhension sur les concepts et notions de base qui se situent dans l’énoncé de notre thème de recherche scientifique.

Le deuxième chapitre quant à lui présente le média audiovisuel qui fait l’objet de notre étude sur les technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle congolaise, et donne un aperçu général sur la naissance de l’audiovisuel congolais.

Enfin, le troisième chapitre socle de notre travail, va décrire les usages effectifs des technologies de l’information et de la communication et son apport dans la production audiovisuelle de Congo web télévision.


CHAPITRE I. COMPRENDRE LES NOTIONS ET CONCEPTS DE BASE

Un concept reste flou si le champ de sa compréhension n’est pas clairement défini selon le contexte exact. Ce chapitre répond à ce besoin et tente de circonscrire les concepts de base utilisés dans notre travail, de manière à baliser le champ de leurs compréhensions et de l’extension retenue dans le cadre de notre étude. Il s’agit de concepts des technologies de l’information et de la communication, de la télévision, et de la production audiovisuelle.

I.1. NOTION DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Les technologies de l’information et de la communication sont d’un abord complexe. Des différents auteurs continuent à faire l’objet des technologies de l’information et de la communication plusieurs traitements selon leurs orientations théoriques. C’est ainsi que dans cette étude nous tenterons de mettre en surface, quelques définitions et explications que nous avons jugé exploitables.

I.1.1. DEFINITIONS

Définir les nouvelles technologies de l’information et de la communication ne revient pas à le faire isolement d’un mot à l’autre pris hors de ce contexte de manière distincte. D’ailleurs ces technologies ne sont plus vraiment nouvelles, d’où les noms de technologies de l’information et de la communication.

La manière à laquelle nous souscrivons pour définir les technologies de l’information et de la communication, est celle de le faire comme étant un concept, pris dans son ensemble du point de vue de ses caractéristiques, ses composantes, ses enjeux et ses implications.

En effet, les technologies de l’information et de la communication sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et changer l’information, plus spécifiquement des données numérisées.

La naissance des technologies de l’information et de la communication est due notamment à la convergence de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel. Cette convergence génère une multitude de nouvelles possibilités. C'est en quelque sorte notre rapport à l'information, au temps et à la distance qui est changé. Comme le chemin de fer a rapproché les villes et, par ce fait même, les populations, les TIC abolissent à leur tour de nouvelles frontières.

Dans le monde du journalisme, cela entraîne l'arrivée de nouveaux outils techniques qui donnent la possibilité d'améliorer les pratiques actuelles du métier du journaliste et de développer de nouvelles solutions pour faire face aux défis d'aujourd'hui. On assiste présentement à une certaine démocratisation des TIC puisqu'elles sont maintenant accessibles à tous ceux qui sont équipés d'un ordinateur personnel et d'un modem. Le nombre de personnes ayant accès augmente donc de manière très importante depuis les dernières années. Ce qui n'est pas sans effet sur l'ensemble de la société, le monde de l'éducation et celui de la formation professionnelle et technique en particulier.

Pour un bon nombre des chercheurs, le réseau Internet est la seule définition possible des technologies de l’information et de la communication, mais il n’en est pas sa seule manifestation. Car les technologies de l’information et de la communication, désignent une panoplie de domaines et technologies qui vont de l’information d’avant-garde, en passant par les transmissions par satellites, les télévisions câblées pour déboucher sur l’Internet, les téléphones portables et tant d’autres innovations technologiques.

Pour Laramée et Vallée, les technologies de l’information et de la communication désignent principalement celles qui sont reliées à l’ordinateur : les bases de données, le courrier électronique, la conférence assistée par ordinateur, le vidéotex, ainsi que le magnétoscope, la télévision par câble interactif et le système de vidéodisque.

Lamizet en revanche attache aux technologies de l’information et de la communication, le sens d’une expression ayant eu son succès dans les années 1980, mais qui sont encore utilisées quelque fois, pour désigner un ensemble d’innovations diverses dans le domaine de l’audiovisuel et de l’informatique tel que la fibre optique, les satellites de télédiffusion, les vidéodisques, les télématiques, les vidéotex, les cédéroms (CD-R), etc. Ceci le porte à décliner les technologies de l’information et de la communication comme des ensembles techniques (…) relatifs à l’audiovisuel, aux télécommunications, à l’informatique et leurs imbrications.

Au-delà de toutes les définitions données ci haut s’ajoute une autre définition des technologies de l’information et de la communication proposée par le dictionnaire en ligne du site web www. futura-sciences.com, selon laquelle les technologies de l’information et de la communication se résument par l’électronique mail, la messagerie instantanée, SMS (sigle qui signifie short message service), ce sont des messages texte également appelés, texto, envoyé d’un téléphone à un autre limité à 140 ou 160 caractères. Ils ont engendré le langage qui porte leur nom, composé d’abréviations les plus courtes possibles, MMS sigle signifiant multimédia message service, qui est une sorte de cousin de multimédia et du SMS. Ce service de messagerie permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir sur son téléphone mobile des messages contenant non seulement du texte mais aussi des images, du son ou des clips audiovisuels.

Somme toute, cette panoplie des définitions n’a pas la prétention de circonscrire ce domaine des technologies de l’information et de la communication ou d’épuiser les avis de différents chercheurs ou auteurs, car la littérature demeure abondante et inépuisable. Cependant, toutes ces définitions ont repris en grosso modo les grands courants de pensée des technologies de l’information et de la communication.

1.2. DOMAINES D’APPLICATIONS

Les technologies de l’information et de la communication telles que définies, mettent aux prises une constellation des technologies et d’applications techniques, parmi les domaines qui déterminent cette convergence, nous pouvons retenir l’audiovisuel, les télécommunications et l’informatique, mais en ce qui concerne l’informatique nous préférons plus nous pencher sur la micro informatique.

1.2.1. L’AUDIOVISUEL

L’audiovisuel est un terme assez fréquemment utilisé dans le domaine de médias, mais que désigne-t- il ? L’audiovisuel a été repris selon le cas dans deux sens relativement différents. Dans certain cas, il désigne une partie des moyens de communication de masse, la radio, la télévision et le cinéma par opposition à la presse audiovisuelle qui utilise le son et l’image.

Dans d’autres cas, le terme audiovisuel désigne un ensemble d’appareils et de techniques centrés sur le traitement du son et d’image : la photo, le cinéma, et le disque.

Par ailleurs, l’audiovisuel est aussi une combinaison du son et de l’image. Par conséquent cette combinaison s’applique au son et à l’image, mais aussi bien à un montage de diapositives accompagné d’un commentaire enregistré sur une bande magnétique, qu’au cinéma parlant et à la télévision. Le domaine d’application audiovisuelle est initialement désigné par la production simultanée de sons enregistrés sur la bande magnétique et d’images fixes.

En outre, avec l’arrivée des techniques vidéo, permettant l’enregistrement du son et de l’image sur un même support, la notion de l’audiovisuelle se résume à toutes sortes de techniques qui permettent d’enregistrer le son et l’image et qui le reproduit en bande son, vidéo et film.

En somme, par extension on entend par l’application audiovisuelle, tout moyen et technique de production de programmes radiophoniques, télévisuels et vidéo.

1.2.2. LES TELECOMMUNICATIONS

La télécommunication est toute transmission, émission ou réception de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de son ou de renseignements de toute nature, par fil optique, radio électricité ou autres systèmes électromagnétiques.

Ainsi, les communications interpersonnelles par téléphone, les téléconférences, les programmes de télévision par voie hertzienne ou par câble, la télécopie d’une lettre, les missions de radio sont toutes les télécommunications.

De même que la télématique qui se définit comme étant une imbrication croissante des ordinateurs des télécommunications, mais aussi comme le résultat du mariage entre les ordinateurs et les réseaux de transmissions, fait partie des télécommunications.

1.2.3. LA MICRO INFORMATIQUE

D’après l’académie française en 1966, l’informatique est une science du traitement rationnel de l’information, notamment par des machines automatiques, considérées comme support des connaissances humaines et des communications dans le domaine technique, économique et social.

La micro informatique apparaît de nos jours comme une science et technique consistant à traiter automatiquement des informations, grâce à un système de machines appelées ordinateurs et des méthodes et programmes spécifiques appelés logiciels ou software. C’est ainsi que la micro informatique connaît une décomposition en quatre parties que nous citerons :

L’hardware qui consiste à prendre tous les matériels informatiques notamment le personal computer, périphériques, infrastructure réseaux, etc.

Le système d’exploitation « Operating System ou OS » sert d’interface entre les programmes et l’utilisateur d’une part et l’hardware d’autre part.

Le firmware reprend toute la programmation des circuits électroniques, généralement en assembleur, la maturité et l’expérience de la micro informatique, grâce aux micro-ordinateurs qui sont à la croisée du développement des technologies de l’information et de la communication.

Pour ce cas, trois caractéristiques majeures les rendent souverain pour de nombreuses années notamment par la miniaturisation des composantes, la diffusion universelle et la croissance de la qualité des matériels audiovisuels.

I.3. RESSOURCE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Les technologies de l’information et de la communication ont pour ressource principale le réseau Internet.

I.3.1. L’INTERNET

Pendant ces deux dernières décennies, on a vu l’émergence des technologies de l’information et de la communication jadis nouvelles, rendant possible l’interconnexion des réseaux différents en les faisant apparaître comme un unique environnement de consommation homogène. On désigne ce système d’interconnexion sous le nom d’Internet sachant que ce réseau désigne l’ensemble d’Internet dont le point commun est de fonctionner en suivant les protocoles TCP/IP (transfer control protocol/ Internet protocol).

Par ailleurs, l’Internet est défini de plusieurs manières selon qu’il est appréhendé sous les angles fonctionnel, technologique, économique, politique et social. Mais aussi le terme Internet renvoie à l’association et la mise en contact de plusieurs milliers de réseaux informatiques établis sur la planète.

Du point de vue fonctionnel, l’Internet est un réseau qui permet d’accéder ou de réaliser différents services, notamment le service de communication, de messagerie électronique, le site web, etc.
Du point de vue technologique, l’Internet désigne un réseau dont les échanges respectent un ensemble des conventions communes. Ces conventions s’appuient sur deux protocoles fondamentaux : TCP et IP qui permettent d’interconnecter des systèmes hétérogènes en leur donnant des règles communes.

Sous un angle économique, les entreprises ont compris les bénéfices qu’elles pourraient trier de l’utilisation des outils Internet, tant pour supporter leur communication que pour permettre la mise en place des services d’informations et de commerce.

Du point de vue politique, le développement de l’Internet dans un cadre politique résultant de choix relatifs à l’accès aux technologies de l’information et de la communication, engageant la responsabilité du politique par rapport à un ensemble de choix ayant des conséquences sur le développement des infrastructures, des acteurs et de contenu de l’Internet.

Du point de vue social, l’évolution des technologies de l’information et de la communication et des télécommunications conduit à une véritable révolution dans la façon de penser les échanges tant économiques que sociaux ou culturels. L’abolition des notions de distance géographique et temporelle induit par les réseaux exerce une influence sur la façon dont chacun perçoit le monde et interagit avec lui.

En définitive, l’Internet étant une ressource des technologies de l’information et de la communication, le réseau Internet offre un vaste éventail de services à ses utilisateurs. Ici nous ne citerons que quelques uns des services et applications les plus courants notamment la messagerie électronique et le world wide web, le transfert de fichiers, et Usenet qui sont des applications souvent citées comme à l’origine des communautés virtuelles et de la cyberculture.

I.2. LA TELEVISION

Aucun média n’aura autant marqué le XXème siècle que la télévision. Ni la presse écrite, à laquelle elle emprunte ses professionnels pour ses premiers journaux télévisés. Ni le cinéma, ni la radio, sur les brisées desquels elle marcha sans vergogne, pour remplir ses écrans et conquérir ces audiences.

2.1. DEFINITIONS

La télévision peut être considérée comme une forme de télécommunication destinée à la transmission par câble ou par onde radio électrique des images, de scènes animées ou fixes pouvant être reproduites sur un écran au fur et à mesure de leur réception ou éventuellement enregistrées en vue d’une production ultérieure.

Elle est aussi comprise dans le sens d’une application de ces procédés pour la transmission au grand public des programmes visuels avec sons associés dans les domaines industriels, scientifiques, médicaux et autres.

Par ailleurs, TRUXILLO et CORSO ont défini la télévision comme une désignation génétique de l’ensemble de procédés de transmission à distance par voie hertzienne ou par câble des images animées et de son.

2.2. TYPOLOGIE DE TELEVISION

On distingue deux types de télévision quant aux modalités de diffusion des informations, la télévision étant un média froid qui favorise la participation de leurs usages, tel que le téléphone, se décline en télévision on-line et télévision off line.

2.2.1. LA TELEVISION ON-LINE

La télévision on-line ou télévision en ligne est une télévision qui diffuse ses programmes sur le réseau Internet, elle est une plate forme que l’on peut assimiler à des clubs. En outre, c’est une télévision qui propose à ses abonnés des informations spécifiques, des discussions, une messagerie et bien entendu une passerelle d’accès à l’Internet.

Par ailleurs, la télévision on-line est considérée pendant longtemps comme leader mondial des services en ligne de distribution de télévision par le réseau Internet et par satellite ; mais aussi la télévision en ligne sur les réseaux informatiques, permet la large diffusion de l’information au moyen des ordinateurs interconnectés à petite ou à grande échelle.

La diffusion sur le réseau Internet introduit une révolution dans la pratique même du journalisme. On part du journalisme traditionnel au journalisme multimédia qui suppose la maîtrise de logiciel et la production continue de contenu. L’émergence de la web diffusion, notamment la web télévision a accéléré la mise en ligne des télévisions et multipliant les modalités de réception.

2.2.2. LA TELEVISION OFF LINE

La télévision off line ou hors ligne désigne toutes les activités ou part d’activités qui ne relèvent pas du réseau Internet et plus généralement, des réseaux électroniques.

La télévision off line est aussi par excellence, une télévision dont les équipements et les logiciels fonctionnent sur un site isolé, sans aucune communication avec l’extérieur.


I.3. LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE

3.1. Notion

La production audiovisuelle est considérée comme une information qui doit être diffusée. Sachant que l’information est un concept majeur dans l’évolution des connaissances et dans l’invention des techniques sur la production et la circulation des messages dans la société.

En outre, la notion de la production audiovisuelle renvoie à bien des postures, notamment celle relative à l’appropriation de l’information aussi bien médiatique que non médiatique ou bien dans sa collecte, son traitement et dans sa diffusion.

3.2. LA COLLECTE DE L’INFORMATION

La collecte est la première étape de l’information journalistique, qui consiste à chercher, à procéder à la cueillette systématique et au tri de l’information, mieux des éléments de l’information. Car, il n’est pas évident de trouver tous les éléments constitutifs à la même occasion. C’est ainsi que dans la plupart de rédaction la collecte se fait non seulement sur le terrain (le reportage) mais aussi sur le desk qui consiste à recueillir les informations sur le réseau Internet et par la lecture de la presse écrite.
A la télévision, la collecte de données d'information se fait grâce à des caméras. Il sied de souligner que chaque rédaction aborde un sujet sous un certain point de vue. Cette manière de traiter un aspect du sujet sert à gagner de l’espace dans le journal et aussi pour apporter une information fouillée dans l’angle retenu.

3.3. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION

Il peut s’effectuer à deux niveaux. Le premier est celui de l’automatisation visant à réduire ou à supprimer l’intervention humaine dans le procédé de traitement de l’information. Le deuxième niveau est celui de l’intervention humaine dans le processus de traitement de l’information.

Le dictionnaire universel définit le traitement de l’information comme étant l’ensemble des techniques permettant de stocker des informations, d’y accéder, de les combiner en vue de leur exploitation.

Pour Evariste Kasongo le traitement de l’information renvoie aussi bien à l’interdépendance des règles conceptuelles disponibles pour organiser les valeurs et les significations accordées aux différentes règles. La combinaison de stimuli selon certaines règles ajoute-t-il, permet d’adapter ou d’attribuer la signification à ceux-ci. Cela renvoie en audiovisuel à la combinaison des séquences d’images significatives, susceptible de construire le sens du message.

Cette deuxième étape impose beaucoup de rigueur dans le chef du journaliste. Elle est souvent déterminée par la nature des médias, l’objectif du papier, la compétence du journaliste. La télévision par la nature hybride de l’information, c'est-à-dire aussi le papier du journaliste que les images qui l’accompagnent, reviennent tous sur les questions de références qui conditionnent énormément l’économie du papier rédiger et des séquences à diffuser. L’image sert ici de preuve à la séquence dite oralement par le journaliste et peut aussi revêtir un rôle documentaire, de ce fait elle est diffusable à souhait.

3.4. LA DIFFUSION DE L’INFORMATION

La diffusion de l’information comporte deux aspects généraux de la diffusion et des questions spécifiques :

Aspects généraux : cette étape est étroitement fonction du média et des objectifs de l’informateur. La nature de média joue un rôle important au-delà du fait que l’information demeure une denrée périssable. Car, l’information consiste à rendre compte des événements d’une communauté.

La question spécifique de diffusion : le traitement de l’information est fonction de la gestion qu’on en fait, car l’information suppose l’intention de communiquer, de faire un fait ou d’un événement, une information c'est-à-dire une connaissance nouvelle. L’information suppose une visée, un objectif. Pourquoi communique-t-on ? Pour quel effet escompté.

3.5. L’OUTIL DE LA COLLECTE EN AUDIOVISUEL

Les outils vidéo se diffèrent suivant qui interviennent dans la phase de la collecte, de traitement ou de la diffusion-réception : Le matériel de collecte par excellence dans la production audiovisuelle de l’information est la caméra. Le système numérique utilise des logiciels spécialisés pour le traitement des images.

A cet effet, les journalistes reporters d’images, dans la quête des informations utilisent les caméras de types variés, notamment le caméscope VHS avec une cassette grand format, le caméscope léger V8, les caméras digitales avec carte mémoire capable de couvrir un événement en temps réel.

I.4. LES TIC ET LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE

La production audiovisuelle numérique tire son essor de la convergence de l’informatique et de l’audiovisuel.

Etant donné que le concept des technologies de l’information et de la communication dans le domaine de la production audiovisuelle recouvre l’ensemble de nouveaux supports et techniques de communication, de production, de diffusion et de consommation de l’information basée sur le numérique, c'est-à-dire la représentation, le stockage et le traitement de l’information sous la forme d’une suite de 0 et 1 appelée bits ; le terme information fait référence à des textes, des images fixes ou animés, la vidéo, le son des données informatiques.

Ainsi, schématiquement les technologies de l’information et de la communication sont définies comme la convergence de l’informatique, des télécommunications et l’audiovisuel. Cette convergence technique a permis non seulement la diffusion des programmes de radio et de télévision par le réseau Internet, mais aussi la récolte des informations, et son traitement.

Pour OSSAMA François, la production numérique est la conversion des informations analogiques en données numériques ou fichiers informatiques, qui peuvent être manipulés par l’ordinateur. Elle fait intervenir des matériels appelés périphériques de numérisation, les scanneurs, les caméras numériques, les appareils photos numériques pour les images, les cartes d’acquisition pour la vidéo, les ordinateurs portables multimédia connectés en réseau Internet pour le transfert des informations.

La technologie a révolutionné le journalisme que nous considérons électronique qui permet de recueillir plus rapidement les informations, à travers de postes mobiles, équipés d’appareils de transmission qui dirigent des signaux vers un satellite, pouvant accéder en temps réel aux lieux où se déroule l’actualité. Les journalistes reporters, qui se trouvent sur place, envoient directement leurs images à un réseau ou à une station de télévision qui les diffusent directement.

La récolte ou le recueil d’informations dans l’espace par des caméras placées sur satellites privés se fait encore à niveau restreint. Les journalistes disposent de matériel d’une grande efficacité sur le terrain. Ils peuvent taper leurs papiers d’informations sur des ordinateurs portatifs, des téléphones mobiles, camion de reportage, transmettant ainsi directement leur reportage à l’ordinateur central de leur chaîne de télévision. Les camions de reportage sont formés d’un émetteur à faible puissance et couplage, qui couvrent une petite zone pour la retransmission des événements en direct sur l’antenne de leur chaîne pour une diffusion large.


CONCLUSION PARTIELLE DU CHAPITRE I

Au terme de ce premier chapitre, consacré à donner une compréhension sur les notions et concepts de base qui constituent l’objet de notre démarche, nous avons eu à définir toutes les notions essentielles de notre étude et leurs composants dans l’ensemble pour avoir une idée générale sur les notions et l’angle qu’aborde notre étude.


CHARITRE II. L’AUDIOVISUEL CONGOLAIS ET PRESENTATION DE CONGO WEB TV

Dans ce deuxième chapitre de notre travail, il sera question de donner un aperçu général sur l’audiovisuel congolais et de présenter Congo web télévision dans son ensemble.

II.1. APERCU GENERAL SUR LA GENESE DE L’AUDIOVISUEL CONGOLAIS

L’avènement de la télévision en République Démocratique du Congo date de l’après l’indépendance. L’initiative est des missionnaires catholiques, soit des pères Scheut avec télé STAR, lancés au mois de juillet 1963. Et du côté de l’Etat congolais, le projet d’installation d’un centre de télévision à Kinshasa, plus précisément un centre d’émission pour la toute première fois en République Démocratique du Congo, fut confié à la société RCA à qui le gouvernement donna le délai de quatre mois pour terminer le travail, la date d’inauguration étant fixée pour le 23 novembre 1966. Le financement de ce projet audiovisuel fut honoré par la banque MORGAN GUANTY, et en ce qui concerne l’acquisition du matériel d’origine américaine pour une période de cinq ans au taux d’intérêt de 6% et par les ressources propres du pays, en ce qui concerne l’installation du matériel et celui de l’acquisition des pièces de rechange et autres matériels d’origines non américaine.

La société RCA tint le pari, et la télévision congolaise fut inaugurée le 23 novembre 1966 par le président de la république de l’époque, monsieur Joseph Désiré MOBUTU. Cette première station de télévision congolaise possède un émetteur noir et blanc de 500w. Et c’est une année après son inauguration que la télévision congolaise acquiert un équipement moderne qui va lui permettre de fonctionner selon les normes professionnelles internationales.

Le média audiovisuel congolais dans sa création, connaît quatre grandes périodes qui caractérisent son évolution bien qu’ascendante, en dents de scie à savoir :

La première période allant de la date de son inauguration jusqu’à 1970, cette période est héroïque, marquée par la jeunesse de l’outil et de ses techniciens. C’est l’époque de la débrouillardise et de la réalisation des grandes choses avec les moyens de bord.

La deuxième période allant de 1970 à 1975, cette période est considérée faste de l’histoire de l’audiovisuel congolais avec l’avènement de la télévision en couleur en République Démocratique du Congo, inaugurée le 20 mai 1974.

La troisième période allant de 1975 à 1981, cette période est caractérisée par la mise en chantier des politiques des grands travaux et marquée également par un temps sombre.

En effet, la cité de la voix du Congo verra le jour pendant cette période. C’est la firme THOMSON qui sera chargée par le département de l’orientation nationale de sa construction. La réalisation de l’ouvrage fut confiée à la société Nord France. Le coût du projet s’élevait à 300 millions de francs français, financés par le fonds d’aide et de coopération.

C’est aussi la période qui voit la création de l’office zaïrois de radiodiffusion et de télévision, OZRT en sigle, comme panacée au déclin, à la stagnation causée par la crise économique aigue qui sévit le pays. Il y a modification de sa raison sociale, elle devient une entreprise à caractère industriel et commercial.

La quatrième période c’est celle qui va de 1990 à nos jours, qui est caractérisée par la vétusté de son équipement et le vieillissement de son personnel mal payé et non motivé, et l’ingérence politique dans son organisation et fonctionnement.
II.2. LA LIBERALISATION DE L’ESPACE AUDIOVISUEL CONGOLAIS

La télévision s’est toujours coulée dans le moule institutionnel, la diffusion par câble accroît le nombre des programmes reçus sans risque de polluer l’éther et les satellites offrent déjà, par delà les frontières des multiples programmes étrangers.

Ainsi, la République Démocratique du Congo, à l’époque du Zaïre en fonction de sa situation économique et des orientations de son régime politique dictatorial, avait monopolisé le monde audiovisuel et le secteur de la télécommunication en général.

En effet, tout au long de la deuxième République, l’Etat congolais a gardé le monopole de la radio diffusion et télévision. C’est avec le début de la transition démocratique en la date du 24 avril 1990, que nous assistons à la fin du monopole de l’Etat dans ce secteur et à la libération de l’espace médiatique en général.

Cependant, des stations des télévisions privées verront le jour à Kinshasa comme à l’intérieur du pays, conformément à la loi n°002/96 du 22 juin 1996. Cette loi stipule entre autre que toute personne a le droit à la liberté d’opinion et d’expression. Par la liberté d’opinion et d’expression, il faut entendre le droit d’informer, d’être informé et d’avoir ses opinions, ses sentiments et de les communiquer sans aucune entrave, quel que soit le support utilisé, sous réserve du respect de la loi publique, des droits d’autrui et des mœurs.
A la suite de cette loi, des stations de radiodiffusion et de télévision privées feront une apparition sans précédent. Antenne AA (1991), RTKM et CANAL KIN (1995), RAGA TV (1996), sans oublier les chaînes d’obédience chrétienne dont la RTAE, RTMV, ATV, RTDV, etc.
A cet effet, la République Démocratique du Congo est devenue le pays le plus médiatisé du monde : elle compte à ce jour plus de 200 journaux, 160 stations de radios et 75 chaînes de télévision. Les causes sont : Les gouvernements successifs ont adopté la politique du laisser-faire concernant la création des organes de presses par crainte de se voir accusés de museler la presse ;
La plus part de ces organes de presse ont pour initiateurs les hommes politiques (au pouvoir à différents moments de l’histoire du pays) ;
La loi de 2006 remplace le régime d’autorisation par celui de déclaration en vue de créer un organe de presse ; les radios et les télévisions confessionnelles se multiplient autant que les églises.
Ces organes de presse sont répartis de manière très inégale à travers les différentes provinces : Kinshasa détient 33%, le Katanga compte 18%, le nord Kivu 10%, et les huit autres provinces se partagent les 39% restants. Soulignons que la pluralité, mieux l’hétérogénéité des médias notamment du numérique et la course au scoop, a précipité des investissements des télévisions privées dans le numérique en RDC, telles que Digital Congo, Congo web télévision, etc.
II.3. PRESENTATION DE CONCO WEB TELEVISION
3.1. HISTORIQUE

La chaîne Congo web télévision est une entreprise audiovisuelle qui a vu le jour en 2000 à Cologne en Allemagne, sous la production de SHABANI Record.

En effet, c’est à la date du 18 octobre 2004, que ce dernier fait l’ouverture d’une station de radio sous la dénomination de Congo web télévision, qui émet sur la fréquence modulée 101.00 Mhz. Une année après la radio, monsieur SHABANI lance le premier signale de Congo web télévision, émettant sur la bande UHF 631.25 Mhz. Partant de l’émergence de la modernisation et de la technologie de l’information et de la communication de notre ère, Congo web télévision s’est perfectionné en émettant sur le satellite, sur son site web www. congowebtv.cd et en relais sur fréquence modulée.

3.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La télévision Congo web est installée au 2ème niveau, au local 2.121 de l’immeuble SOFIDE situé au croisement des avenues MARINEL et KISANGANI au n°910 à côté du collège BOBOTO dans la commune de la Gombe.

3.3. MISSION DE CONGO WEB TELEVISION

Congo web télévision est comme toute chaîne de télévision qui est dans les normes médiatique dont l’objectivité est de : informer, éduquer, cultiver et divertir.

3.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

La télévision Congo web, pour son bon fonctionnement comprend plusieurs directions à savoir:

4.1. LA DIRECTION GENERALE

Relativement au fonctionnement de Congo web télévision, le président directeur général Monsieur Gabriel Shabani, est le numéro un et en assure la bonne marche, il nous revient aussi à signaler que Congo web télévision est un organe de presse privé à caractère commercial.

Le deuxième responsable est le coordonnateur général Gilbert BILADI, en suite vient le directeur de programme monsieur Donatien BELEDU PIUS, à la direction des informations madame Nancy ODIA.

4.2. LA DIRECTION DES INFORMATIONS

La direction des informations de Congo web télévision, comporte plusieurs tâches et les sous directions tels que :

• Directrice des informations ;
• Rédacteur en chef ;
• Deux secrétaires de rédaction ;
• Le script et le chef d’éditions ;
• La sous direction des enquêtes et magazines : politique, économique, sportif et culturelle ;
• La sous direction des informations et reportages est divisée en deux grands services : le service de reportage, le service de desk.


4.3. STRUCTURE ADMINISTRATIVE

La structure administrative de Congo web télévision comprend :
• La direction de finance qui est dirigée par monsieur Gaston KAMINGIMI ;
• La direction technique comprend à sa tête monsieur Guylain LUTETU.

4.4. ORGANIGRAMME DE CONGO WEB TELEVISION


Année : 2009

CONCLUSION PARTIELLE DU CHAPITRE II

En somme, tout au long de ce deuxième chapitre, nous avons essayé de donner un aperçu sur la naissance de média audiovisuel congolais, un éclaircissement sur la libéralisation du secteur médiatique congolais et nous avons fini par présenter de manière générale les fonctions de média qui fait l’objet de notre étude sur les techniques de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle usage et apport dans la dite entreprise.
De là, nous avons pu comprendre de manière concise comment est ce que le média audiovisuel congolais a vu naissance pour la première fois dans notre pays, et nous avons aussi en même temps compris, l’émergence et sa libéralisation dans notre pays.


CHAPITRE III. USAGES ET APPORTS DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION A CONGO WEB TV

Les technologies de l’information et de la communication modifient fondamentalement le mode de la production et de la diffusion de l’information dans les médias tels que la télévision et l’Internet, qui se définissent par les données multimédia c'est-à-dire le texte, le son et l’image. Elles introduisent l’interactivité et la capacité de personnaliser la distribution de l’information. Cette interactivité qui s’exprime par l’hypertexte, donne à chacun la possibilité de choisir l’information qu’il souhaite avoir et le moment au quel il veut accéder à celle-ci. Par ailleurs, les technologies de l’information et de la communication constituent un mode décentralisé de production et de gestion de l’information.

Dans ce même ordre d’idées que Ossama François, nous allons dans ce dernier chapitre, présentés les usages des technologies modernes qu’utilise l’entreprise audiovisuelle Congo web, dans le processus de la production télévisuelle de l’information ensuite dégager l’apport de ces technologies dans ce même processus.

3.1. Notion d’usage

La notion d’usage c’est une notion complexe, c‘est un construit social. Cette notion ne recouvre pas l’évidence qui lui semble associée. Les significations sont nombreuses : l’espace de variation peut être situé entre la notion d’adoption et celle d’appropriation.

Selon la définition du dictionnaire de sociologie : L’usage est défini comme une pratique sociale que l’ancienneté ou la fréquence rend normale dans une civilisation donnée, on ne peut plus se passer des coutumes et des pratiques. L’usage est une utilisation particulière qu’un individu ou un groupe peut faire d’un bien, outil ou instrument.
N’oublions pas que la technologie contemporaine modifie considérablement les frontières entre le domaine professionnel et le domaine privé. C’est la conséquence du fait qu’elle intervient dans la communication en bouleversant notre rapport au temps et à l’espace. Cela a des conséquences sur l’organisation du travail mais aussi sur les situations de la sphère des loisirs. Les innovations technologiques contemporaines agissent sur notre rapport au temps libre.
L’usage est toujours lié à un objet technique (usage minitel…). Le terme employé seul, sans le complément qui précise de quoi est fait l’usage, sonne mal. Dans le langage courant l’usage est toujours un usage de quelque chose. C’est pourquoi s’intéresser à un usage, c’est convoqué une situation particulière dont on sait par avance qu’elle comportera un objet technique identifié.

3.2. Types de matériels de la production audiovisuelle

La télévision Congo web utilise les matériels des technologies modernes. S’agissant du mode d’emploie de ces matériels techniques, nous allons les représentés dans un ordre précis, afin de pouvoir mieux les situer dans le processus de la production audiovisuelle, c'est-à-dire de la collecte au traitement en passant par le montage et la régie jusqu’à sa large diffusion.

La collecte est la première étape de l’information journalistique, qui consiste à chercher, à procéder à la cueillette. Systématique et au tri de l’information, mieux des éléments de l’information.

En effet, Congo web télévision pour collecter les informations dispose des caméras de marque Sony qui est les plus souvent utilisée par le média audiovisuel.

Notons que ces caméras varient selon la capacité et dimensions, nous retenons :

- Les Caméras de marque Sony VHS, qu’on utilise avec la cassette de format VHS. Ces caméras permettent aux preneurs d’images, de les visualiser directement à l’aide du magnétoscope. Pour ces genres des caméras, Congo web télévision dispose dans son studio 5 caméras facilitant la production audiovisuelle des émissions et pour la collecte aux grands reportages ;

- Les caméscopes légers communément appelés V8 qu’on utilise avec la cassette V8. Notons que ces genres des caméras facilitent les journalistes à les transporter facilement compte tenu de leurs poids et Congo web télévision dispose 15 caméras légères pour le reportage.

3.2. Les matériels de traitement

La production audiovisuelle de Congo web télévision, comme dans toute autre chaîne de télévision fonctionne dans un ensemble des maillons qui constituent une chaîne de production, c'est-à-dire du studio d’enregistrement ou de la source de l’information en passant par la régie, la régie finale et pour finir au centre nodal qui à son tour transmet les signaux à l’aide des faisceaux hertziens jusqu’à l’émetteur placé au centre de retransmission de la radio télévision nationale congolaise situé à Binza pigeon.

3.2.1. Les matériels de montage

La table de montage a pour fonction de rassembler des images collectées séparément en un seul support ; elle permet également d’opérer diverses modifications sur le signal en déroulement.

En effet, en qui concerne la table de montage Congo web télévision, elle dispose ce qui suit:

- Deux ordinateurs complets de marque Dell, de Pentium 4, dans les quels on utilise le programme de montage d’image et de son Adobe première pro et ulead cool 3D studio ;

- Un moniteur de marque Sharp, 14 pouces, qui permet la visualisation ainsi bien des éléments bruts et des opérations qu’on leur fait subir que le résultat final ;

- Un lecteur V8 et un magnétoscope VHS de marque Sharp, que les monteurs utilisent pour le stockage des éléments et parfois, ils utilisent les sorties out put des certaines caméras, pour prendre les images à partir des caméras. La salle de montage de Congo web télévision comporte deux micros, un mixeur audio de marque Panasonic, et deux baffles.

3.2.2. Les matériels de la régie

La régie est une partie technique qui consiste à organiser les éléments déjà montés pour les diffuser sur le faisceau hertzien. A cet effet, Congo web télévision dispose dans sa régie plusieurs matériels techniques qui concourent à la dernière étape de la production télévisuelle.

En effet parmi tous ces usages techniques de la régie, nous retiendrons :

- cinq moniteurs de marque Sharp 14 pouces, qui jouent des rôles différents dans le processus de la production audiovisuelle ;

- deux mixeurs de marque Panasonic, à savoir : un mixeur vidéo rien que pour mixer la qualité des images et les séquences et un mixeur audio spécialisé dans le mixage de son et la voix humaine;

- un ordinateur portable de marque Dell, Pentium M, qui permet la programmation des événements à diffuser sur l’antenne ;

- six sortes de lecteurs pouvant lire les éléments stockés dans les supports suivant : CD, VCD, DVD, MP3, V8, VHS, MD, flash disque, carte mémoire.

3.2.3. Les supports de stockage

Les supports de stockages sont un ensemble de moyens de stockages des données divers telles que les textes, les sons, les images fixes, et vidéo, sont combinés harmonieusement grâce aux propriétés de l’hypertexte. Grâce à ses capacités de stockage d’informations.

En effet, Congo web télévision pour stocker ou conserver ses diverses données audiovisuelles, utilise généralement plusieurs sortes de périphérique de stockage notamment le CD-R, le CD-RW, DVD, les cassettes VHS, V8, les disquettes MD, les cartes mémoire, etc. Mais parmi tous ces supports de stockage, le plus utilisé par Congo web télévision est cédérom.

3.3. Les moyens de diffusion de Congo web tv

La télévision Congo web comprend différents moyens de diffusion audiovisuelle qu’elle utilise pour la transmission de ses productions télévisuelles, et généralement qui se classifient en deux catégories à s’avoir l’analogie et le numérique.

3.3.1. Les moyens de diffusion analogique

Les moyens de diffusion analogique ou la télévision analogique terrestre ou TAT est l'ensemble de télévisions qui ne diffusent leurs programmes que sur terre, composé d'émetteurs à travers les faisceaux hertziens.

En effet, pour la diffusion de productions audiovisuelles, Congo web télévision dispose d’une antenne parabolique émettant les images à partir de son centre d’émission ou de production, jusqu’au niveau de l’antenne parabolique placée au centre de retransmission de la Radio Télévision Nationale Congolaise situé à Binza pigeon. Une fois ces images réceptionnées, elles passent par l’émetteur en couleur, d’une capacité de 1000 KW, placé proche de l’antenne rayonnant, qui diffuse toutes ses productions, sur toute l’étendue de la zone de couverture de Congo web télévision.

Pour Congo web télévision, ce premier moyen de diffusion analogique permet la retransmission efficace de son signal et de ses productions audiovisuelles dans toute la ville de Kinshasa, dans ses environs jusqu’à la ville de Brazza ville.

3.3.2. Les moyens de diffusion numérique

S’agissant de la diffusion numérique ou de la télévision numérique en son vrai sens en République Démocratique du Congo, ce système de diffusion n’est pas encore bien intégré dans la pratique médiatique congolaise, mais il existe seulement des matériels numériques ou digitaux que Congo web télévision utilise et ceux-ci concourent au processus de la production audiovisuelle et non à la diffusion au moyen numérique.

En effet, la télévision numérique terrestre ou TNT est une série des télévisions qui diffusent par câble, par satellite, par Web télévision, par MMDS, par téléphone mobile, ne sont pas à confondre avec le fonctionnement de Congo web télévision, car comme dans toutes les chaînes de télévisions congolaises, on ne pourrait jamais parler de TNT seulement dans la production et non à la réception des images.

En outre, Congo web télévision dispose dans son centre d’émission de trois antennes paraboliques de marque Panorama avec décodeurs, qui permettent la diffusion et l’émission des faisceaux hertziens sur le satellite et à travers le pays. Ces deux moyens de diffusion font de Congo web télévision une chaîne de haute définition congolaise qui émet en temps réel sur son site web «www. congowebtv.cd » et sur satellite.

3.4. L’APPORT DES TIC DANS LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE DE CONGO WEB TELEVISION

Personne n’est laissée indifférente sur la problématique de l’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle chez Congo web télévision. Les technologies de l’information et de la communication sont venues révolutionner positivement la façon de faire les informations, de voir, de traiter et de diffuser les événements au sein de Congo web télévision grâce à la magie de la télévision haute définition et son site web.
En effet, l’apport des TIC dans la production audiovisuelle de Congo web télévision est si considérable grâce à la numérisation ou la digitalisation des matériels d’usages techniques de cette entreprise et surtout dans l’amélioration de condition de travail de ses journalistes, c'est-à-dire les journalistes pratiquant le journalisme multimédia qui consiste à transformer les valeurs qui décrivent l’intensité des sons et couleurs, perceptibles en mode analogique, en mesures qui sont codés en suites de 0 et 1 pour êtres reconnues, traités et diffusées au final sous la forme analogique.
Outre l’apport des technologies de l’information et de la communication dans le domaine journalistique, un autre apport est celui des TIC dans le domaine des infrastructures technique numériques qui a transformé les données analogiques en numériques, plus faciles à transformer, transporter, et à diffuser les données qui sont disponible sur tous les supports de stockage.
Nous signalons que les évolutions des technologies de l’information et de la communication (TIC), avec la forte pénétration du réseau Internet au sein de Congo web télévision, dans tous ses bureaux, ont favorisé son bon fonctionnement et sa large diffusion en ligne sur le site www. congowebtv.cd, ainsi que ses façons de diffuser les informations à travers le satellite de par le monde.
En outre, Congo web télévision dans ses études perspectives, comme toute autre entreprise audiovisuelle, se trouve confrontée à un grand nombre d’opportunités notamment l’Internet et les technologies de l’information et de la communication, où elle devra choisir celles qui ont le plus grand potentiel à améliorer sa performance globale et à créer de nouvelles valeurs économiques pour le business de demain.
En somme, la numérisation de Congo web télévision présente des avantages importants et significatifs dans son fonctionnement et sa production audiovisuelle.
CONCLUSION PARTIELLE DU CHAPITRE III
Dans ce dernier chapitre de notre travail, nous avons tenté de cerner les usages techniques modernes des technologies de l’information et de la communication que Congo web télévision pour sa production audiovisuelle, et aussi à présenter la chaîne de maillon télévisuelle que Congo web utilise dans le processus de la production audiovisuelle de l’information, nous avons eu démontré à quel point les technologies de l’information et de la communication contribuent à sa production audiovisuelle.
En effet, partant de cette description technique nous avons pu comprendre les matériels techniques des technologies de l’information et de la communication interviennent dans le processus de la production télévisuelle c'est-à-dire de la collecte jusqu’à la diffusion, et nous avons compris que la numérisation de cette entreprise audiovisuelle permet sa large diffusion de part le monde.


CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail scientifique portant sur l’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle de Congo web télévision, nous avons pu comprendre que les technologies de l’information et de la communication contribuent actuellement dans les maillons qui constituent la chaîne de production audiovisuelle de Congo web télévision c'est-à-dire de la collecte au traitement puis à la diffusion de l’information.
Ces observations ont suscité plusieurs questions dans la formulation de la problématique essentielle de cette étude. La question est de savoir si nous y sommes parvenu, autrement dit d’évaluer objectivement notre démarche et son aboutissement en répondant aux questions les plus importantes dont celles de savoir :
- Comment ces technologies de l’information et de la communication contribuent-elles dans la production audiovisuelle de Congo web télévision?
- Quels sont les matériels d’usages techniques de technologies de l’information et de la communication que Congo web télévision utilise pour sa production audiovisuelle ?

Pour mener cette étude à bon port, nous avons eu recours à la méthode descriptive, cette méthode nous a permis à faire une description sur les usages effectifs des technologies de l’information et de la communication chez Congo web télévision et de présenter l’apport des technologies de l’information et de la communication dans son fonctionnement. S’agissant de la collecte des données, nous avons utilisé la technique documentaire, laquelle nous a permis de rassembler dans des documents écrits tels que : les ouvrages, le dictionnaire encyclopédique, le site Internet. Tout ceci nous a permis à avoir les données nécessaires pour notre travail.
En effet, partant des questions spécifiques de notre problématique, nous sommes partis de l’hypothèse selon laquelle les technologies de l’information et de la communication sont actuellement considéré comme le socle de la production audiovisuelle des télévisions numériques ; c’est en ce sens que, Congo web télévision a numérisé son processus de production audiovisuelle en combinant dans cette collecte, le traitement et la diffusion à l’aide des matériels numériques, dont des caméras numériques ; les ordinateurs de grandes capacités de stockages ; la connexion au réseau Internet, des lecteurs DVD, VCD, CD, VHS, etc. Grâce aux descriptions, analyses et comparaisons faites tout au long de notre démarche, nous confirmons encore notre hypothèse.

Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, notre travail s’est articulé sur trois chapitres :
Le premier chapitre a consisté à donner une compréhension sur les concepts et notions de base qui se situent dans l’énoncé de notre thème de recherche scientifique.

Le deuxième chapitre quant à lui, a présenté le média audiovisuel Congo web, qui fait l’objet de notre étude sur l’usage et l’apport des technologies de l’information et de la communication dans la production audiovisuelle des médias congolais, et a aussi donné un aperçu général sur la naissance de l’audiovisuel congolais et de la libéralisation de l’espace médiatique audiovisuel congolais.

Enfin, le troisième chapitre socle de notre travail, a décrit les usages effectifs des technologies de l’information et de la communication, et l’apport des TIC dans la production audiovisuelle de Congo web télévision.


BIBLIOGRAPHIE
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2. Articles, revues et autres publications

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2. HELLEMANS, J., « L’Internet, nouveau mode de transmission des connaissances : le rôle du Bibliothèque », dans la revue Africaine de communication sociale, Vol. II n°2, Juin- Décembre 1997.

3. NTUMBA KASUALA TATY, L’Impact de la communication politique sur le choix d’un candidat présidentiel de la République pendant la période électorale en RDC : une démarche marketing cas de Joseph Kabila Kabange, mémoire de fin d’étude, université de Kinshasa, 2005-2006.
4. POULAIN, M., et al, Bulletin des bibliothèques de France, numéro 95-6

3. Notes des cours

1. ABE, M., Tableau de la presse contemporaine, notes de cours, troisième graduat SIC, université de Kinshasa, 2009.

2. KASONGO, E., Introduction à l’information et à la communication, notes de cours, premier graduat, SIC, université de Kinshasa, 1998-1999.

3. KAYEMBE, A., Méthodologie de l’information, notes de cours, premier graduat SIC, université de Kinshasa, 2006.

4. KIKAYA, B., Droit de la presse, notes de cours, troisième graduat SIC, université de Kinshasa, 2009.

5. MANYA NDJADI, Informatique générale, notes de cours, premier graduat SIC, université de Kinshasa, 2006.

6. OLOFIO BEN OLOMY, La Recherche guidée, premier graduat SPA, université de Kinshasa, 1996-1997, cours inédit.

7. TSHIMANGA, E., Histoire générale de l’information et de la communication, notes de cours, premier graduat SIC, université de Kinshasa, 2006.

4. Webographie

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3. http // :www.futura-sciences.com/comprendre/g/définition-tic-ntic_2009php, consulté le 18 août 2009

4. http//www.perso.wanadoo.fr, consulté le 23 août 2009

5. http// : www.liternaute.com/48/11/offline.shtml, consulté le 23 août 2009
6. http// : www.Africultures.com/php/index.phi, consulté le 25 septembre 2009
5. Entretiens

1. Avec Monsieur Gilbert BILADI, Coordonnateur de Congo web télévision.

2. Avec Monsieur Guylain LUTETU, Directeur technique de Congo web télévision.


TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
LISTE DES ABREVIATIONS IV

O. INTRODUCTON GENERALE 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESE 2
0.3. CADRE THEORIQUE 3
0.4. METHODE ET TECHNIQUE DE RECHERCHE 4
0.5. INTERET DU SUJET 4
0.6. DELIMITATION DU SUJET 5
0.7. PLAN SOMMAIRE 5

CHAPITRE I. COMPRENDRE LES NOTIONS ET CONCEPTS DE BASE ……………….7
I.1. NOTION DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 7
1.2. DOMAINES D’APPLICATIONS 10
1.2.1. L’AUDIOVISUEL 10
1.2.2. LES TELECOMMUNICATIONS 11
1.2.3. LA MICRO INFORMATIQUE 11
I.3. RESSOURCE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 12
I.3.1. L’INTERNET 12
I.2. LA TELEVISION 14
2.1. DEFINITIONS 14
2.2.1. LA TELEVISION ON-LINE 15
3.2. LA COLLECTE DE L’INFORMATION 16
3.3. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION 16
3.4. LA DIFFUSION DE L’INFORMATION 17

CHARITRE II. L’AUDIOVISUEL CONGOLAIS ET PRESENTATION DE CONGO WEB TV 21
II.2. LA LIBERALISATION DE L’ESPACE AUDIOVISUEL CONGOLAIS 22
II.3. PRESENTATION DE CONCO WEB TELEVISION 24
3.1. HISTORIQUE 24
3.3. MISSION DE CONGO WEB TELEVISION 25
4.1. LA DIRECTION GENERALE 25
4.2. LA DIRECTION DES INFORMATIONS 25
4.3. STRUCTURE ADMINISTRATIVE 26
4.4. ORGANIGRAMME DE CONGO WEB TELEVISION 26

CHAPITRE III. USAGES ET APPORTS DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION A CONGO WEB TV 28
3.1. Notion d’usage 28
3.2. Types de matériels de la production audiovisuelle 29
3.2. Les matériels de traitement 30
3.2.2. Les matériels de la régie 31
3.2.3. Les supports de stockage 31
3.3. Les moyens de diffusion de Congo web tv 32
3.3.1. Les moyens de diffusion analogique 32
3.3.2. Les moyens de diffusion numérique 32
3.4. L’APPORT DES TIC DANS LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE DE CONGO WEB TELEVISION 33

CONCLUSION GENERALE 36
BIBLIOGRAPHIE 38
TABLE DES MATIERES 40

5 commentaires: